LE CLUB DES ACTEURS DE LA PERFORMANCE PUBLIQUE

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« Un appui renforcé aux politiques de transitions »

Le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) est devenu, le 1er septembre, l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD). Rencontre avec son chef de service, Paul Delduc.

Le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) est devenu, le 1er septembre, l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD). Quels sont les enjeux de cette évolution ?

Notre appellation n’était pas suffisamment claire pour le grand public et portait une confusion avec d’autres organisations. Nous gagnons ainsi en lisibilité. Bien sûr, nous ne changerons pas de nature : notre expertise est préservée sur nos missions premières dans les domaines de l’environnement, du climat, du développement durable, du logement, de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire ou des mobillités.

Nous marquons de manière renforcée notre mission d’évaluation des politiques publiques liées aux grandes transitions.

Nous avons ainsi créé une cellule capable d’appréhender des données en masse, ce qui nous permettra d’enrichir plus encore la qualité de nos évaluations. Nous serons par ailleurs davantage présents dans les territoires pour mieux valoriser nos travaux. Un travail est également mené sur l’impact : nos constats et nos recommandations seront élargis et plus audibles pour nos commanditaires, pour les décideurs et pour le grand public. Cette évolution s’est appuyée sur une mobilisation en interne avec plusieurs groupes de travail et une réflexion très structurelle concernant nos missions et notre rôle pour les années à venir. La qualité, l’indépendance et l’impartialité des interventions de nos 250 inspecteurs et personnels seront préservées et consolidées.


Comment cette transformation va-t-elle renforcer vos interventions en faveur  de la transition écologique ? 

Nous irons plus loin à travers nos missions de conseil, d’expertise et de prospective. Le récent travail mené conjointement avec France Stratégie sur les scénarios à horizon 2040-2060 pour atteindre la neutralité carbone sur le volet des transports est un exemple de notre capacité à apporter un appui prospectif aux politiques de transition écologique. La demande est forte venant des ministères, des opérateurs et des organisations publiques et nous avons aujourd’hui une capacité à apporter une vision globale, une réflexion prenant de la hauteur tout en restant opérationnelle.

Nous sommes par ailleurs au cœur de la fonction d’autorité environnementale sur le plan national comme régional.

Nos avis sont éclairants pour tous les décideurs publics. Enfin, nous nous assurons en permanence que les services du pôle ministériel sont pleinement opérationnels et connectés aux enjeux via des audits internes. Nos apports à la transition écologique sont donc multiples ! 

Quel est l’impact de la réforme des services et corps d’inspection sur votre structure ?

Nous avions un corps spécifique, celui des inspecteurs généraux de l’administration du développement durable, qui sera mis en extinction au 1er janvier 2023. Nous recruterons désormais sur des emplois fonctionnels. Nos postes seront ouverts très largement, ce qui nous permettra d’accueillir des profils diversifiés – avec bien sûr comme priorité de préserver une forte expertise, notamment technique, sur nos domaines d’intervention. Les recrutements, sur des périodes de cinq ans, renouvelables une fois, offriront la possibilité de faire venir tous les profils : des managers expérimentés comme des managers publics en milieu de carrière qui s’investiront pleinement dans ces autres missions avant d’aller exercer dans d’autres institutions. Le « brassage » des profils sera une plus-value. 

>> Plus d'informations sur l'IGEDD

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