Les plateformes cloud conçoivent et hébergent de plus en plus de services publics. On ne s’en rend pas nécessairement compte, mais de plus en plus de services publics auxquels nous avons recours sont conçus et hébergés sur des plateformes cloud. La DINUM, la DGFIP (Direction Générale des Finances Publiques) ou encore le ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer ont d’ores et déjà mis en place des centres d’excellence cloud pour accompagner les projets. Ce dernier opère également une offre de cloud interne baptisée π (Pi), capable d’héberger les données sensibles de l’État. Dans la même logique, l’URSSAF est elle aussi en train de finaliser la deuxième version de sa plateforme de cloud privé, avec pour ambition de bâtir un cloud communautaire au service des acteurs de la Sécurité sociale, en travaillant notamment aux côtés de l’Assurance maladie et de la MSA.
Que recherchent les administrations en prenant la voie du cloud ? Tout d’abord, une accélération ! Le fameux « time-to-market » doit être considérablement diminué pour livrer plus rapidement aux citoyens les services dont ils ont besoin. Nous avons pu largement constater durant la crise sanitaire à quel point il était essentiel pour l’État d’avoir la capacité de bâtir de manière très agile des applications pour garantir la continuité et la performance des services publics. Mais elles cherchent également à délivrer ces services de manière ouverte et transparente afin de conserver la confiance des utilisateurs. Et pour cela, la souveraineté est un critère clé.
L'open source pour construire le cloud. Au vu de ces différents objectifs, il n’est pas étonnant de voir que ces différentes institutions se sont appuyées sur des technologies open source pour construire leur socle cloud. Linux, OpenShift, Ansible ou encore Ceph, sont des briques fondamentales dans la création de plateformes cloud à la fois performantes et sécurisées, capables de délivrer de manière automatisée les ressources nécessaires au développement de nouveaux services, mais aussi souveraines. L’open source permet aux acteurs publics de conserver la maîtrise totale de leur espace numérique avec un code ouvert, des technologies interopérables et des communautés qui contribuent à définir les standards de l’industrie.
Red Hat, partenaire de confiance des administrations. Red Hat se positionne évidemment comme un partenaire de confiance des administrations pour les accompagner dans l’adoption et l’utilisation de ces outils. Alors que les technologies sont aujourd’hui matures et éprouvées, l’un des principaux défis à relever est celui des compétences. Choisir un environnement open source, c’est choisir d’intégrer une communauté de dizaines de millions de développeurs actifs. Choisir une solution Red Hat, c’est choisir un partenaire qui compte plus de 10 000 développeurs travaillant à faire de ces innovations des produits open source d’entreprise. La décision de s’orienter vers des systèmes propriétaires ou ouverts est structurante pour l’avenir des organisations. Le socle cloud établi aujourd’hui déterminera ce qu’il sera possible de réaliser demain. Le cloud « public » qui se construit aujourd’hui dans l’open source permettra donc demain à l’État de garantir sa souveraineté, de renforcer sa résilience et de rendre un rendre un meilleur service aux citoyens.