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Des salaires en hausse de 5,9 % en 2020 dans l’hospitalière

Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee, la rémunération dans la fonction publique hospitalière a, sans surprise, augmenté au cours de l’année 2020, en plein cœur de la crise du Covid-19.

Une note de l’Insee publiée cette semaine réalise un tour d’horizon de l’évolution des rémunérations dans la fonction publique hospitalière au cours de l’année 2020. On y apprend notamment, qu’à la fin de l’année, 1,1 million de personnes sont agents de la fonction publique hospitalière (FPH). Soit 1,1 million d’équivalents temps plein (EQTP), répartis pour 87 % dans les hôpitaux et pour 13 % dans les établissements médico-sociaux.

Les agents de la FPH sont fonctionnaires en grande majorité (71 %), 22 % sont contractuels et 7 % sont des personnels médicaux. En 2020, un agent de la fonction publique hospitalière a perçu, en moyenne, 2 463 euros nets par mois en équivalent temps plein.

Une moyenne qui prend en compte tous les salariés des hôpitaux et des établissements médico-sociaux. Selon l’Insee, cette rémunération moyenne augmente de 5,9 % en euros constants sur un an, 2020 ayant été marquée par une prime exceptionnelle Covid-19 et par la montée en charge des mesures prévues dans les accords du “Ségur de la santé”. “Il s’agit de la plus forte croissance en plus de dix ans”, peut-on lire dans la note de l’Insee.

Des disparités salariales qui diminuent

Le salaire net moyen des fonctionnaires de la fonction publique hospitalière en EQTP augmente de 6,6 % en euros constants. Il est en hausse de 8,5 % pour les contractuels et de 2,6 % pour les personnels médicaux. La note nous apprend également que le salaire net moyen des fonctionnaires de catégorie A augmente (en euros constants) de 5,5 %, à 2 710 euros bruts mensuels, celui de la catégorie B de 4,8 %, à 2 536 euros nets mensuels et celui de la catégorie C de 8 %, à 1 992 euros. “Les disparités salariales dans la fonction publique hospitalière diminuent légèrement, avec notamment une hausse moins forte pour les plus hauts salaires”, constate l’Insee.

Par ailleurs, le salaire net des femmes est inférieur de 19,1 % à celui des hommes. À profils comparables, l’écart salarial est de 3,4 %, un écart en légère baisse par rapport à 2019. “Mais qui ne peut cependant pas s’interpréter comme une mesure des différences de salaires entres femmes et hommes à poste de travail égal”, précise l’Insee.

On apprend enfin que pour les salariés présents toute l’année en 2019 et en 2020, chez le même employeur et avec la même quotité de travail, soit près de 2 agents sur 3 dans la FPH, le salaire net moyen augmente de 7,1 % en euros constants.

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