Début officiel des travaux de la “Conférence sur les perspectives salariales” dans la fonction publique. Après l’ouverture de cette conférence par la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, mi-septembre, un premier groupe de travail se réunira le mercredi 27 octobre pour aborder la question de l’attractivité de la fonction publique.
Organisé par la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), ce groupe de travail réunira les représentants du personnel et des employeurs du secteur public. Y seront également présents les deux “garants” de ces travaux, missionnés par le gouvernement : le directeur des ressources humaines de la Caisse des dépôts et consignations, Paul Peny, et le fondateur de l’association Dialogues, Jean-Dominique Simonpoli.
Aboutissement en mars
Quatre autres groupes travail se réuniront ensuite selon un agenda transmis aux partenaires sociaux, qu’Acteurs publics s’est procuré. Le 19 novembre, un groupe de travail planchera sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, mais aussi sur l’équité de rémunération entre métiers et filières. Ensuite, le 13 décembre et le 18 janvier, il sera question du système et du déroulement des carrières dans la fonction publique. Et, enfin, le 15 février, un groupe de travail s’attèlera à la situation des contractuels. Vaste et épineux programme pour ce chantier qui doit aboutir en mars, tout juste avant l’élection présidentielle.
Pour rappel, cette “Conférence sur les perspectives salariales” prend le relais du traditionnel “rendez-vous salarial” de la fonction publique qui avait été institué par l’équipe Hollande en 2015, dans le cadre du protocole sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR).
L’objectif de cette conférence est, selon le gouvernement, de “repenser le système des carrières et des rémunérations” des agents publics. “On doit sortir d’une vision annuelle pour regarder en face des défauts structurels”, avait expliqué Amélie de Montchalin en juillet dernier, en pointant un système “à bout de souffle”. Un système dont les défauts, selon la ministre, “ont été révélés par la crise” sanitaire.
