Un message martelé lors du petit déjeuner-débat organisé le 24 mars dans le cadre du club RH d’Intériale proposé en partenariat avec Acteurs publics. Avec l’intervention de deux acteurs très engagés pour appuyer la notion de bassin de vie comme territoire pertinent d’intervention : Jean-Michel Fauvergue, député de Seine-et-Marne, ancien chef du Raid et corapporteur de la loi « Sécurité globale », et Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice en charge de la sécurité, du logement, de la rénovation urbaine et de la politique de la ville.
Les missions très larges d’Anthony Borré résument les enjeux : la sécurité est aujourd’hui une politique publique transverse qui embrasse toutes les problématiques locales. Les dispositifs ne sauraient donc, dit-il, être pensés au national et déclinés de manière uniforme dans les territoires. L’heure est aux dispositifs sur mesure connectés aux réalités du terrain. Un message appuyé par Jean-Michel Fauvergue, coauteur avec Alice Thourot du récent ouvrage Sécurité globale, solutions locales (éditions Territoriale), qui fait le distingo entre la police au service de l’État, chargée d’assurer la cohésion nationale et l’ordre public, et la police du quotidien, au service des Français, décentralisée, qui suppose une forte coordination entre acteurs locaux.
Une articulation qui place en première ligne élus, citoyens, sécurité privée, associations, policiers nationaux et municipaux, gendarmes, justice, etc. Depuis quelques années, ces acteurs apprennent à collaborer et à innover ensemble au service de la qualité de vie des Français. La qualité de vie au travail des femmes et des hommes qui portent ces dispositifs repensés doit également être accompagnée par des dispositifs eux aussi repensés.